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Interview

24 November 2020
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Musée national : Communiquer pour survivre

Présence sur les réseaux sociaux, communication optimale, réorganisation structurelle sont les défis majeurs de la nouvelle équipe dirigeante, renseigne Hugues Heumen Tchana.


Hugues Heumen Tchana, le Directeur du Musée National du Cameroun et ses collaborateurs, 2020, Yaoundé,

Quelle est aujourd’hui le nombre moyen de visiteurs de cette institution. La démocratisation des prix pour les visiteurs reste-elle une option pertinente pour la direction du Musée ?
Malgré la crise sanitaire nous sommes à environ 170 visiteurs en moyenne. C’est trop petit mais rassurez-vous, il y a un vaste programme en direction des publics l’année prochaine. Ce n’est pas le prix qui fait venir les visiteurs au musée. Il faut plutôt travailler le contenu des activités et mettre sur pieds des activités, des actions et micro actions en direction des publics qui en ont besoins. En matière culturelle, on répond rarement aux attentes, les attentes n’existent pas, elles se construisent : l’action culturelle doit être au cœur des activités. Nous ne devons pas penser seulement au plaisir de recevoir les visiteurs chez nous, mais penser au plaisir qu’ont les visiteurs à visiter le Musée National du Cameroun. Et parlant même des prix, ils ont été revus à la baisse avant mon arrivée. Ils vont de 2 000 Fcfa pour les adultes résidents à 5 000 Fcfa pour les adultes non-résidents. Les personnes à mobilité réduite payent quant à eux 1 000 Fcfa.  Le même montant que les étudiants. Le prix pratiqué pour les enfants est de 500 Fcfa. Et lorsqu’ils sont en groupe de plus de 30 enfants, ils payent 10 000 Fcfa.  Les groupes d’adultes de personnes payent 15 000 fcfa.  En cas de visite familiale, au délà de 5 membres, le montant est de 5 000 Fcfa. Ces dispositions prises sont destinées à encourager les visites au musée national.

Quels sont les objets de référence proposés par le musée et qui font sa particularité ?
Il est difficile pour moi de vous citer les objets de références tellement ils sont nombreux. Dans l’exposition musique par exemple, l’on a un tambour rituel du Lebialem qui date de plus de 300 ans, le Célèbre Saxophone de Manu Dibango avec lequel il a composé sa chanson Soul Makossa en 1972. Dans la salle des symboles de l’Etat, nous avons la première carte du Cameroun, l’évolution des différents drapeaux du Cameroun. Le Masque Gii aussi. Dans l’espace des archives, nous avons un paranoma de l’évolution de notre pays de 1960 à nos jours. La salle d'exposition Calebasse présente le savoir-faire des femmes soudano-sahéliennes et Grassfields du Cameroun. La salle d'exposition des vestiges archéologiques raconte l'histoire à travers la datation, la compréhension et la reconstruction de notre passé en trois périodes préhistoriques : l'âge de pierre taillée, l'âge de pierre polie et l'âge des métaux. En mettant l'accent sur la période de l'âge de pierre, nos ancêtres étaient des nomades qui se déplaçaient d'un endroit à un autre.

L’exposition sur la maternité rend hommage à la femme et à son image dans toutes ses ramifications : la femme rurale, la mère et la femme travailleuse. Il est essentiel de noter que les Africains avaient déjà leur métier de matrone (sages-femmes) avant l'arrivée des Occidentaux ; celles-ci aidaient leurs concitoyennes à accoucher dans de meilleures conditions. Nous présentons également une exposition sur les œuvres d'art égyptiennes anciennes pour lesquelles l'Égypte est connue pour être le berceau de la civilisation. Les statuts d'Isis et d'Osiris étaient des divinités du monde mythique. Osiris était le dieu de l'agriculture tandis qu'Isis était la déesse de la fertilité et de l'amour. Mari et femme ont apporté des contributions importantes à la culture et à l'histoire de l'Égypte ancienne.

L'exposition Mboum peint le système de gouvernance sociale, politique et son organisation. Le polyptyque, œuvre d’art constituée de multiples panneaux peints ou sculptés réunis autour d’un thème particulier : hommage aux traditions, unité dans la diversité culturelle. Cette œuvre réalisée par 11 artistes de l'école de peinture Poto Poto, quartier bidonville du Congo Brazzaville, retrace la vie quotidienne du continent africain et la vie de Pierre Savorgnan de Brazza en sol africain

Quelles sont les actions de promotion du musée auprès du grand public ?
Les actions de promotion auprès du grand public se font à travers les prix de groupes revus à la baisse. Et nous nous appuyons aussi ces derniers temps sur la visite des stars de la musique, cinéma, les leaders d’opinion pour appeler à visiter le musée national. Prenons par exemple la visite du Groupe kassav au musée National le mercredi 11 novembre qui a eu un retour positif. Les impressions de Jocelyne Béroard à la fin de la visite postées sur la page Facebook du Musée National fait l’objet de plus de 60 partages. C’est tout bénéfique pour nous.

Depuis votre arrivée à la tête de cette institution, avez-vous pu faire passer des idées développées dans votre livre publié quelques années plus tôt sur la gestion de ce musée ?
En fait mon livre publié sur le Musée National qui est d’ailleurs jusqu’à présent le seul livre sur ce musée, est pour moi aussi une boussole. J’avais fait d’énormes propositions pour sa relance  et comme la nature est ce qu’elle est me voici au sommet de ce musée. Certaines mesures sont déjà appliquées à savoir : la communication optimale du musée. Comme je le dis chaque fois à mon personnel, nous sommes passés de l’époque des créateurs à l’époque des communicants. Nous devons beaucoup investir dans la communication, ce d’autant que c’est notre tendon d’Achilles. Très peu de Camerounais connaissent le Musée National, mais une fois après avoir visité, ils sont satisfaits. L’organigramme du musée avait aussi été proposé, un groupe de travail y a travaillé, tout est déjà prêt pour son adoption au prochain Conseil de Direction. Le contenu des activités d’animation est en cours de réalisation. Le Musée National est en train de faire sa mue, petit à petit, dans une perspective de continuité de l’ancienne équipe, celle de mes prédécesseurs les professeurs Asombang et Mahamat.

Propos recueillis par Claudel Tchinda

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