Hanoscultures! Hanoscultures! Au coeur des cultures d'Afrique et du Monde

Sidebar

  • Accueil
  • Music
  • Littérature
  • Arts et Spectacles
    • Danses d'ici et d'ailleurs
    • Mode et design
    • Peinture et vernissage
    • L'art de la performance
    • Photographies et clichés
    • Théâtre et comédie
    • Sculptures et formes
  • Cinéma
  • Patrimoine
    • Monuments, oeuvres d'art
    • Par ici les musées
    • Les sites historiques
    • Les Us et Coutumes
  • Tourisme
  • ?
    • Nos objectifs
    • Espace Pub
    • Contactez nous
    • Qui sommes nous?
    • Equipe de rédaction
    • Interview
  • Accueil
  • Music
  • Littérature
  • Arts et Spectacles
    • Danses d'ici et d'ailleurs
    • Mode et design
    • Peinture et vernissage
    • L'art de la performance
    • Photographies et clichés
    • Théâtre et comédie
    • Sculptures et formes
  • Cinéma
  • Patrimoine
    • Monuments, oeuvres d'art
    • Par ici les musées
    • Les sites historiques
    • Les Us et Coutumes
  • Tourisme
  • ?
    • Nos objectifs
    • Espace Pub
    • Contactez nous
    • Qui sommes nous?
    • Equipe de rédaction
    • Interview

Interview

22 February 2022
Hits: 790

Déclaration d’amour pour le Cameroun

Entre histoires, voyages, cris de colère et prise de position, « A la Mère Patrie » est une fusion de style pour interpeller la jeunesse au respect de la morale et la pratique du patriotisme.


Rick Chancel Assyla, lors de la dédicace de son 1er ouvrage, 2021, www.hanoscultures.com 

Pour votre premier ouvrage, vous avez choisi le titre « A la Mère Patrie ». Qu’est ce qui justifie ce choix ?
En effet, A la Mère Patrie est une lettre d’amour d’un enfant, d’un citoyen, adressée à sa « Terre chérie/Terre patrie ». L’écriture de ce livre intervient dans un double contexte majeur marqué par la crise sécuritaire dans l’Extrême-Nord et sociopolitique dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest du Cameroun. Dans ce contexte, A la Mère Patrie se propose, dans une démarche d’introspection, de concilier ces camerounais pris dans les mailles de la division et de la désacralisation de l’unité du Cameroun, avec eux-mêmes et leurs frères. De ce fait, le recueil propose d’abord d’apprécier ce qui fait l’unité et la beauté de ce pays aux mille couleurs et visages de complémentarité. J’y célèbre alors un havre de paix, que certains animés par le malin, veulent voir en larmes et en sang. Ce Cameroun, « Afrique en miniature » doit d’être debout et demeurer ce musée de la richesse culturelle et des valeurs africaines ancestrales.

Plusieurs poèmes évoquent les villes, les lieux communs, des habitudes et des attitudes presque référencées. Serait-ce une incitation à une meilleure découverte du Cameroun afin de mieux apprécier sa beauté, sa richesse, « son unité » ?
Oui, effectivement. A la Mère Patrie est d’abord une invitation au voyage, à la découverte et à la redécouverte du Cameroun profond. C’est la démarche que j’ai choisie pour que le message de patriotisme soit entendu. C’est ensuite, un patriotisme qui puise dans l’histoire, la richesse culturelle, le relief et la population pour susciter en chaque citoyen les relents de la paix, du vivre-ensemble, de la cohésion sociale et de l’unité. Enfin, ce livre est un miroir dans lequel chaque citoyen doit se regarder tel qu’il est.

L’ouvrage aborde les situations d’insécurité dans certaines parties du pays et l’auteur épanche son regret sur la défiguration du climat de sérénité dans lequel baignait autrefois ces régions. Est-ce une manière de condamner l’attitude « des marchands du désordre, du chaos » ?
C’est avec une larme pendante et le cœur meurtri de douleur que je me suis mis à dénoncer ces actes d’agression. En tout cas, j’ai tout simplement joint mon indignation à celle de la nation entière. Le contraste que j’opère dans l’avant et le pendant de ces différentes agressions vise à offrir un panorama de la situation afin de laisser le lecteur lire la situation telle qu’elle est afin qu’il prenne position. Ce livre est un « non » assumé face à la guerre, le désordre et le chaos dans le monde entier.

Vous vous prononcez ouvertement contre la revendication du bipartisme de cette nation par le biais de l’instauration du fédéralisme ?
C’est un devoir citoyen. Je suis camerounais et fier de l’être. Et donc, parler de division de cet héritage qu’est le Cameroun, est tout simplement intolérable. Pour moi, aucun Camerounais ne devrait céder à une telle revendication.
Pour autant, je pense que la décentralisation amorcée par le gouvernement de la république est une solution majeure dans le développement de notre pays. Ce qui donne un visage à une sorte de fédéralisme où chaque région gérée de façon autonome, poursuit ses efforts de développement sous l’impulsion de l’Etat central. C’est tout à fait une avancée notable pour notre pays. Tout ceci vise, à mon avis, à renforcer le sentiment d’appartenance à ce pays, la cohésion sociale et l’intégration nationale tout en réduisant les inégalités sociales souvent décriées.

Un an après la dédicace de cet ouvrage, êtes-vous toujours aussi convaincu que la poésie était le genre adapté pour donner son opinion sur certains des sujets considérés comme hautement politiques ?
Pour moi, la poésie est l’art par excellence. C’est l’art du langage. La poésie permet de dire court et de façon directe sa pensée. Dans ce livre, je reste convaincu que le message passe par ma poésie. Et Aristote en parlant de la politique le disait fort opportunément : « Toute poésie n’est qu’une philosophie sophistiquée ». C’est dire que la poésie, depuis longtemps, a toujours été le meilleur moyen d’expression de soi, mais aussi pour passer des messages comme c’est le cas pour moi dans ce livre.

Ne craignez-vous pas que certains des destinataires des messages ne soient pas touchés ?
Ce serait une crainte justifiée en tout cas. Et cela peut s’expliquer par le fait que la distribution et la consommation ne soient pas au rendez-vous. Votre question remet au goût du jour, la cruelle problématique du financement des œuvres de l’esprit dans notre pays. C’est pourquoi nous avons approché certaines institutions compétentes afin de faciliter la production, la distribution et la consommation de ce livre. Nous restons toujours en attente des réponses. De toute façon, j’aime à croire que cette œuvre sera, tôt ou tard, utile à la jeunesse camerounaise.

La question peut paraître brutale, à quoi sert un poète dans la société du 21ème siècle faite de vitesse et de violence ?
Ah (rire) ! J’aimerais apprendre à ceux qui jusqu’ici n’ont pas encore perçu l’importance des poètes que, nous sommes des enseignants, des éducateurs, des gardiens de la morale et des professeurs d’espérance. Dans ce sens, le poète reste le phare qui éclaire le chemin de la vie, veille et prévient sur la survenance d’actions futures. Il est un prophète et use de sa lucidité constante pour éclairer les autres. Le poète comme la poésie est un maitre de la morale et des bonnes mœurs.

Croyez-vous que la poésie puisse apporter des solutions aux problèmes contemporains ?
Absolument ! La poésie comme la littérature sont des instruments au service de l’éducation des peuples. Il convient d’encourager et de capitaliser les œuvres comme cette dernière qui vise à donner une conscience nouvelle à toute une génération de citoyens, d’hommes et d’individus. Ce qui est un élément précurseur de la garantie de la paix, de la stabilité et de la cohésion sociale au sein des communautés. A ce titre, j’aime à croire que les guerres, les crises et déviances observées sont des « vues » de l’esprit et par conséquent, naissent dans notre esprit. Dans ce sens, je pense l’on peut prévenir ces fléaux dès nos esprits par le biais de l’éducation. La poésie par ses caractéristiques est un excellent moyen d’y parvenir…D’ailleurs, ses formes plus modernes que sont le discours, le slam continuent de démontrer son importance.


première de couverture de l'ouvrage, 2021, www.hanoscultures.com 

A la lecture de certains poèmes, le lecteur proposerait pour ce recueil de poèmes le titre : « l’appel au patriotisme », tellement il véhicule les valeurs morales, d’engagement, de courage, de confiance et d’espoir en son pays.
C’est vrai. Peut-être ! En tout cas, c’est la thématique générale qui se dégage de la lecture de ce recueil, je crois. Et cela a été expressément voulu. Le Cameroun est un très beau pays et comme je le souligne dans le premier distique « J’aime mon pays/Il est d’ailleurs très beau ». Je parle d’une beauté plurielle, diverse et unique au monde. C’est certainement cette beauté qui suscite en moi (et devrait l’être pour tous les citoyens camerounais) cette fierté et ce patriotisme.

Pour quelles raisons écrivez-vous ?
Ecrire est un plaisir que je m’offre sans limite. J’écris parce que la vie ne me suffit pas…écrire pour moi, c’est partager ma pensée, donner mon point de vue, m’offrir dans l’océan du donner et du recevoir. J’écris pour dire ce que je pense, ce que je vois, sens et ressens. Car, malheureusement, plusieurs personnes semblent ne pas avoir la même sensibilité. Donc écrire est une lourde responsabilité que j’assume avec fierté parce qu’écrire, c’est éduquer.

Quelles sont vos sources d’inspirations ?
Je m’inspire généralement de la vie, de la nature, de la végétation. Mais il y aussi du vécu, du quotidien des hommes, de leurs actes ou passions…L’inspiration est partout et parfois, elle est divine. Par conséquent, elle vient seule à moi…

A quel moment avez-vous ressenti le besoin de coucher des lettres sur du papier ?
J’ai toujours aimé écrire depuis le lycée, notamment classe de troisième. Cependant, la motivation intrinsèque est surtout née de mes différentes lectures et aussi de mon vécu. Tout ceci m’a amené à coucher sur du papier, ce que j’avais à dire. Et sans le savoir, la poésie s’est prêtée au langage de mon esprit. C’est-à-dire court, direct et spontané comme André Breton disait de la poésie « …une diarrhée verbale ».

En quoi les auteurs Léopold Sedar Senghor, Engelbert Mveng, Aimé Césaire vous ont-ils influencés ?
En fait, j’ai trouvé dans ces pères devanciers, des modèles idéologiques et surtout des modèles d’humains auxquels j’ai toujours aspiré ou imaginé. Dès lors, ils sont depuis lors, mes maitres de la pensée…ils ont influencé ma plume, car rangé dans leurs différents ordres idéologiques qui mettent en avant l’homme, l’humain, la plupart de mes écrits vont dans cette suite logique qui questionne ce nouveau siècle avec ses néo-comportements où le crime semble ne plus être une horreur.

Que lisez-vous actuellement ?
Actuellement, je suis sur les traces d’Aimé Césaire que j’ai découvert au lycée à travers son livre Cahier d’un retour au pays natal. Je le redécouvre, tellement c’est bien écrit.

Avez-vous d’autres projets ?
Oui. Sur le plan littéraire, je suis sur trois projets. Le premier porte sur la poésie, le deuxième sur une nouvelle et le troisième sur un roman.

Quel message auriez-vous pour vos lecteurs ?
Je leur recommande la lecture des livres…et notamment A la Mère Patrie. Car la lecture reste une fenêtre d’apprentissage et de formation continue de l’être et de notre esprit. De même, j’encourage les jeunes notamment les élèves à s’abreuver et à étancher leur soif de connaissance à la source de la lecture des livres.

Propos recueillis par Yves Julien Mbey

  • Prev
  • Next
  1. Accueil
  2. ?
  3. Interview
  4. Déclaration d’amour pour le Cameroun

Phone 1 : (+237) 677 30 04 01
Phone 1 : (+237) 679 83 63 65
Phone 1 : (+237) 677 30 04 01


Au coeur des cultures d'Afrique et du Monde.
Site web d'information spécialisé pour la promotion de la culture et des artistes au Cameroun, en Afrique et ailleur.

Essos, Yaoundé, Cameroun
Email : contact@hanoscultures.com
site web : www.hanoscultures.com

© 2010-2018 Hanoscultures, tous droits réservés. Powered by TOPNET SOLUTIONS

  • Accueil
  • Music
  • Littérature
  • Arts et Spectacles
  • Cinéma
  • Patrimoine
  • Tourisme
  • ?
    • Nos objectifs
    • Espace Pub
    • Contactez nous
    • Qui sommes nous?
    • Equipe de rédaction
    • Interview