Jean Boog danse contre l’immigration

Les spectacles annoncés sont par-dessus les caractères artistiques des outils de sensibilisation contre l’immigration.



(U)mains déjà interprété en France par le chorégraphe et danseur Jean Boog est le fruit de sept années de formations en danse traditionnelle et danse contemporaine au Tchad et en France. C’est aussi le résultat de nombreuses collaborations avec des compagnies de danse à l’international. La deuxième interprétation « Faire miroiter l’autre » est une pièce collective de 25 minutes montée avec six danseurs de Douala choisis au terme d’une audition pour une résidence de création de deux semaines. Elle a durée du 6 au 18 février 2017 à l'Institut français de Douala. La pièce sera suivie d’un débat avec le public.

« Faire miroiter l’autre », c'est une communauté de personnes piégées par une démarche et un rythme de vie. C'est travailler pour survivre et survivre pour travailler. Au-delà d'un simple projet artistique, une portée sensibilisation contre l'immigration africaine en Europe y est insérée. Il s’agit d’un sujet d’actualité majeur pour les pays des deux continents. C’est la raison pour laquelle elle est proposée en tournée africaine aux fins d'informer des difficultés que rencontrent les migrants.

Sensibiliser des dangers de l’immigration par la danse devient une mission pour Jean Boog et son équipe.  

Virginie Tokta