Tables-rondes, ateliers et représentations au menu de cette activité dans les dix régions du pays.
Représentation au Laboratoire du théâtre de Yaoundé (Othni), archives www.hanoscultures.com
L’un des temps forts de la commémoration de la journée mondiale du théâtre au Cameroun sera assurément le débat prévu le 25 mars au Centre culturel camerounais dès 9 h sur le thème : « Les festivals de théâtre au Cameroun : quel avenir ? ». La question est d’autant pertinente que depuis près d’une vingtaine d’année, le théâtre qui a bercé plusieurs générations auparavant semble résister difficilement au départ ou au retrait de ceux qui ont contribué à écrire ses lettres de noblesse.
Bien que la notion de théâtre pour le développement soit encore avancée pour souligner tout l’intérêt de la participation du public, car ce moment d’introspection ou d’échange devrait susciter et impulser le développement, la pratique semble encore bien loin de la réalité du terrain.
Au-delà des rencontres de réflexion sur le théâtre camerounais organisé par le pôle théâtre du ministère des Arts et de la Culture, il est programmé le samedi 26 mars un stage de diction animé par Ambroise Mbia. L’intérêt de formation est de perfectionner ou d’apprendre aux jeunes talents du théâtre la façon professionnelle de s’exprimer sur scène. Il est attendu par ailleurs, les spectacles que propose d’offrir la compagnie Bena Zingui en clôture des activités de cette journée du théâtre. Auparavant, les enfants se seraient régalés, pendant plus d’une semaine, des aventures de Bobo et Mangetout.
Bertrand Tounyiel