Littérature

L’analyse de « Le phénomène Paul Biya. Essai de sémiotique arithmétique » vise à comprendre le personnage à travers son nom.



« Le phénomène Paul Biya. Essai de sémiotique arithmétique » est le titre intégral du nouvel ouvrage proposé aux lecteurs et chercheurs par le ministre de l’Enseignement supérieur et universitaire du Pr Jacques Fame Ndongo. Paru aux éditions Editafric en 2018, l’ouvrage est porté à décrypter les nom et prénom du président de la République pour en dégager les valeurs symboliques et arithmétiques.

D’entrée de jeu, les éléments disposés sur a couverture peuvent paraitre hermétique à la compréhension de l’homme ordinaire. D’autant qu’il est y est juxtaposé des références géométriques, arithmétiques et culturels. Respectivement le triangle de pascal dans lequel sont rangé des chiffres selon un ordonnancement défini, une succession de figures géométriques incrustés d’une image d’un astre et l’ancienne coiffure Ekan des béti-Bulu-fang. La lecture de l’ouvrage nous renseigne que cette composition sur la couverture renvoie simplement aux diverses structures de l’univers.

En page 9, l’auteur écrit qu’avoir ausculté la vie de ce savant, parlant du Chef de l’Etat, il a découvert que son nom s’articule autour du chiffre 4. Ayant procédé au corpus « Paul Biya », en raison de sa clarté linguistique, Jacques Fame Ndongo fait remarquer que le chiffre 4 est le seul nombre entier dont la moitié multiplié par elle-même donne le nombre initial. Il en conclut que ce chiffre exceptionnel fait de son sujet d’analyse un personnage exceptionnel. Une remarque qui le pousse donc à tenter de comprendre l’assise scientifique de cet homme. Dans son cheminement, il va se pencher sur la composition des noms des personnes et des lieux fréquentés par « Paul Biya ». En l’occurrence, son épouse, son village, ses écoles, etc.

Pour rédiger cet ouvrage qui compte 310 pages, l’auteur a fait recours à la fois, à la sémiotique, à la sémiologie et à l’arithmétique. Jacques Fame Ndongo, auteur d’une quinzaine d’ouvrages.

Alexis Biemy