Cette célébration faste présidée par Georges Weah commémore l’arrivée des premiers esclaves américains libres sur le sol d’Afrique
Drapeau du Libéria
Le stade Samuel Doe de Monrovia, dans la capitale du Libéria était plein à craquer. Les compatriotes de Geogres Weah venus de partout n’ont pas boudé le plaisir d’être les témoins de ce moment exceptionnel. Dans les rues, ils étaient présents et vêtus de blanc pour converger vers un stade. Tout a été réuni pour rendre ce moment particulièrement festif. Les fanfares, les danses patrimoniales…
Cette célébration qui est supposée courir tout le long de l’année 2022 à travers plusieurs évènements a été officiellement ouverte par le président Georges Weah le 14 février 2022 devant un parterre d’invités au rang desquels les présidents du Togo, de la Gambie, du Niger, des représentants des États-Unis, du Nigeria, du Gabon....
Le gouvernement prévoit des activités spécifiques pour attirer les membres de la diaspora libérienne ainsi que les Noirs américains. Dans son allocution, l’ancien footballeur au pouvoir depuis 2018 déclare : « Aujourd'hui, nous commémorons les 200 ans du début de notre voyage pour devenir un État souverain, et finalement le premier pays africain à être établi comme une nation indépendante ».
Une association américaine philanthropique achète un petit territoire africain pour y installer des esclaves noirs libérés. C’est ainsi que le Liberia a été fondé en 1822. A leur arrivée en 1822 sur le territoire baptisé Monrovia, les premiers esclaves américains libres vont livrer des batailles (une guerre civile qui aura duré 14 ans) avec les populations locales. Ce qui va engendrer deux guerres civiles qui seront à l’origine de quelques 250 000 morts. C’est finalement le 26 juillet 1847 que le Liberia, pays d’environ 5 millions d’habitants au bord de l’Atlantique, est devenu une république indépendante. Cet Etat ouest africain a été secoué par l’épidémie d'Ebola dans les années 2014 et 2016.
Georges Weah a invité ses compatriotes à tracer de nouvelles perspectives pour leur pays avec pour socle l’unité.
Bertrand Tounyiel