Babenga, l’art du recyclage des chiffres

L’un des thèmes abordés par le travail de Jean Michel Dissake porte sur le rapport entre l’art et les traditions.



Quelle est l’apport de l’art dans la réinvention contemporaine des traditions ? C’est la question centrale qui a animé le vernissage de l’exposition baptisée « Babenga » et proposée par l’artiste peintre et sculpteur Jean Michel Dissaké.

Le débat a été mené par l’artiste multimédia Hervé Youmbi et le chercheur en muséologie Fernand Ateba Ossende. La définition du concept de « Traditions », son recadrage dans la contemporanéité, sa dimension anthropologique ont été explorés par les différents intervenants.

Ensuite, Jean-Michel Dissake, l’auteur de la pictosculpture, qui est l’art de combiner la teinture avec la sculpture, a donné à comprendre la configuration et la profondeur de son travail adossé sur les objets de récupération. On y aperçoit aisément des plaques d’immatriculations des véhicules, des supports en fer ou en argent de toutes les formes agencés dans des immenses tableaux.

Ouvert depuis le 5 octobre à la galerie Doual’Art, cette exposition multimédia sera également visitée dès le 28 octobre, jusqu’au 16 novembre au Douala Rabingha Hotel.