Hanoscultures! Hanoscultures! Au coeur des cultures d'Afrique et du Monde

Sidebar

  • Accueil
  • Music
  • Littérature
  • Arts et Spectacles
    • Danses d'ici et d'ailleurs
    • Mode et design
    • Peinture et vernissage
    • L'art de la performance
    • Photographies et clichés
    • Théâtre et comédie
    • Sculptures et formes
  • Cinéma
  • Patrimoine
    • Monuments, oeuvres d'art
    • Par ici les musées
    • Les sites historiques
    • Les Us et Coutumes
  • Tourisme
  • ?
    • Nos objectifs
    • Espace Pub
    • Contactez nous
    • Qui sommes nous?
    • Equipe de rédaction
    • Interview
  • Accueil
  • Music
  • Littérature
  • Arts et Spectacles
    • Danses d'ici et d'ailleurs
    • Mode et design
    • Peinture et vernissage
    • L'art de la performance
    • Photographies et clichés
    • Théâtre et comédie
    • Sculptures et formes
  • Cinéma
  • Patrimoine
    • Monuments, oeuvres d'art
    • Par ici les musées
    • Les sites historiques
    • Les Us et Coutumes
  • Tourisme
  • ?
    • Nos objectifs
    • Espace Pub
    • Contactez nous
    • Qui sommes nous?
    • Equipe de rédaction
    • Interview

Théâtre et comédie

10 September 2020
Hits: 3213

Rodrigue Ndzana, poète du futur

Rodrigue Ndzana raconte son coup de foudre avec cette dame des lettres qu’il n’a plus jamais quitté.


Rodrigue Ndzana sur scène

C’est quoi le slam et comment devient-on un bon slameur ?
Pour définir le slam, je vous dirais que c’est de l’art oratoire. En fait, c’est un ensemble de techniques orale et écrite qui concoure à faire passer un message sous forme de poème qu’on déclame en direction d’un public de la plus belle des façons possibles. On peut avoir recours aux effets sonores, aux métaphores, une attitude un peu théâtrale, etc. on peut aussi dire que le slam, c’est de la poésie urbaine libre où beaucoup de choses qui ne sont peut-être permises par écrit sont permises parce qu’on le fait de manière orales et c’est plus direct. Pour moi, le slam c’est la poésie du futur.
    
 Faut-il considérer que le mouvement du Slam s’essouffle au Cameroun, sinon que sont devenus les anciens slameurs et leurs associations ?
Vous savez, tout mouvement a une histoire, une actualité et puis un avenir. Les anciens slameurs comme vous le dite les Stones et autres Ben qui nous ont accueilli ont fait leur temps, ont apporté ce qu’ils ont pu, nous qui leur avons succédé avons renouvelé le mouvement. Il y a des associations comme Le Grand Slam National qui organise le concours national du slam tous les deux ans et qui amène le champion à la coupe de slam tous les deux ans également. Ce sont des initiatives qui n’existaient pas à l’époque. On a l’association Entre Deux Verres qui fait de très bonnes choses à Douala. Bref, le mouvement slam est vivant. Nous comptons dans nos rangs des grands slameurs Faith Full, Lydol, Dark Spirit, Ntamatcho… moi-même, mon album arrive. Sinon, qu’il y a de belles choses qui se font. Et puis n’oublions pas cette initiative qui n’est pas négligeable, le fait de préparer la jeune génération pour la relève, puisque c’est eux l’avenir. C’est eux qui viendront après nous pour que le slam, sans cesse, se renouvelle.

Comment êtes-vous personnellement arrivé au slam et quel est votre parcours ?
Je suis arrivé dans le slam par hasard, parce que c’est quand je suis en pleine promotion de mon premier bouquin publié en 2009 chez Harmattan que je tombe sur mon ancien camarade Hugo Tchou qui m’amène au Centre Culturel Français, aujourd’hui Institut Français où se déroulaient les ateliers de slam. Y étant, je découvre le slam. Sur le coup, j’ai voulu faire une prestation parce que ç’à m’avait l’air facile. Puis, je me rends compte que ce n’est pas aussi facile que ç’en a l’air. Alors, je suis revenu le samedi d’après pour rattraper ma performance raté et je ne l’ai toujours pas réussi. Finalement, je suis tombé amoureux. C’était un gros coup de foudre, jusqu’aujourd’hui, je ne me suis pas arrêté.

Mon parcours est très riche dans le slam. Après quelque moment d’apprentissage, j’ai été très vite lauréat. Puisqu’en fait, j’ai commencé en janvier 2010, en mai je suis devenu lauréat du Coca Cola Slam Académy. C’était un concours qui réunissait les meilleurs slameurs. Ensuite, j’ai enchainé les récompenses ; la coupe du monde du slam, la coupe de la francophonie du slam, champion national de slam, lauréat africain de speaking words, etc. etc. dans mon parcours, s’il est un fait, c’est que j’ai participé à plein de projets avec l’Onu à travers l’UNFPA. J’ai rédigé l’hymne du disparu de la catastrophe ferroviaire, du cinquantenaire de la Croix-Rouge, du Cinquantenaire de l’UNFPA… Suis auteurs de plusieurs Slam dont les titres les plus connus C’est monté c’est descendu, Là là là, Il faut assumer, Petit papa stagiaire... l’album que j’ai préparé et dont j’attends la sortie officielle est prévue dans quelques semaines et va consacrer ce long parcours, tout l’investissement personnel dans le slam.

Autre chose concernant les projets de groupe, après avoir été champion de slam, je suis maintenant ambassadeur de la coupe d’Afrique de slam au Cameroun. Mon rôle consiste à promouvoir le slam au Cameroun. Je suis en outre chargé d’accompagner le champion national de slam à la coupe d’Afrique tous les deux ans. Cette posture m’amène à encadrer un certain nombre de slameurs notamment des pépites comme Fady qui font des choses exceptionnelles. Bon, après ce regard rétrospectif, je pense qu’il est temps de s’intéresser à la dimension business pour dépasser le cadre d’artiste et intégrer l’aspect entrepreneurial de cet univers.

Sur quoi portent de façon globale et constante vos textes ?
D’habitude, certains artistes sont focalisés sur un sujet, certains sont beaucoup plus portés sur l’amour, d’autres sur le racisme et j’en passe. Je pense que j’ai la chance d’être ekeletic. Mes textes en général partent de l’amour, parce que je prêche l’amour pour pousser à aller plus loin, faire mieux et susciter des sourires. Je parle aussi des problèmes de la jeunesse, ce que je vis en fait. Tout peut m’inspirer. Il y a même des textes d’amusement, des textes de démonstration de techniques slam. Une guitare, un piano, une conversation comme même cette interview peut m’inspirer. Je suis assez polyvalent. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle, je pense, j’ai écrit pour de nombreux organismes qui m’ont fait confiance, puisque j’ai cette capacité à rentrer dans la problématique que je vois ou qu’on me soumet. Dans le droit fil de cette démarche et je peux vous le confier, nous avons un projet dénommé Mon slam rallye ta cause. Nous allons dans les administrations et nous accompagnons les projets, les plaidoyers, quelques soit le contexte.

A chaque fois qu’un taxi s’arrête, mon nouveau père, etc. Pourquoi tant de mélancolie et de tristesse dans vos textes et que traduisent-t-ils ?
Vous avez raison de parler de mélancolie, parce que ces deux textes transpirent d’une touche de mélancolie, mais en réalité ces deux textes aussi sont des pans de ma vie personnelle. Cependant, il faut rapidement dire que tous mes textes ne sont pas mélancolique, même si de manière générale, mes textes parlent des émotions de la vie d’un homme. Il y a de moments où on est dans la joie, d’autres moments dans la tristesse, parfois dans l’euphorie. L’amour, l’espoir, l’assurance, la victoire…. La souffrance. C’est vrai que cette question m’amène à aller voir qu’elle est l’émotion dominante dans l’ensemble des œuvres produites jusqu’ici.

Oh ! Oh ! C’est monté, c’est descendu ! D’où vous est venue l’inspiration pour ce texte qui vous a presque consacré ?
C’est monté, c’est descendu est effectivement un texte qui a contribué à me faire connaitre et qui continue d’ailleurs. En fait, j’écrivais autre chose et puis j’étais en pause et comme un amusement cela m’est venue. A dire vrai, c’était un amusement, je ne comptais pas sincèrement en faire un texte. Je l’ai posé, avec négligence sur un brouillon dans mon ordinateur puis je l’ai oublié. Quelque mois plus tard, j’étais en train de parcourir mes fichiers en compagnie d’un ami à la recherche de tout autre chose et je suis tombé sur ce brouillon inachevé. Je lui ai slamé le texte juste pour rigoler, puis il m’a dit tu devrais en faire un texte, c’est génial ! Et voilà, je l’ai développé. Dès que je l’ai fait la première fois et vu l’enthousiasme que cela créait, c’est ainsi que c’est parti. Ce brouillon inachevé qui n’était pas destiné pour un texte est devenu l’un de mes slam les plus connu, sinon le plus connu.

Quels sont vos projets pour la suite et comment entrevoyez-vous l’avenir de cette discipline ?
Mes projets pour la suite sont repartis sur trois dimensions. Sur le plan personnel et strictement artistique, c’est d’abord la sortie de l’album qu’il va falloir terminer l’enregistrement et engager la promotion par la suite. Il va aussi falloir approcher un modèle économique du slam, même si je ne peux pas encore vous dire comment, ne sachant pas encore moi-même les contours de ce projet, mais je vais devoir m’y investir. Sur le plan de mouvement slam, la poursuite des projets communs reste en priorité, notamment le Slam national, soutenir des jeunes dans des ateliers de slam, accompagner et encadrer les jeunes qui arrivent. En sus, je pense que des projets de scènes rentrent dans cette vision pour permettre aux jeunes slameurs qui ont besoin de s’exprimer de le faire.

Quelle est l’ambition que vous nourrissez pour cette discipline ?
Le défi pour moi est de convaincre les jeunes qui arrivent qu’il est possible de s’épanouir à l’échelle aussi bien locale qu’internationale. La chance que nous avons c’est qu’aujourd’hui il y a une dynamique de racisme qu’on veut combattre pour montrer qu’un noir peut rayonner dans son domaine.

Propos recueillis par Claudel Tchinda

  • Prev
  • Next
  1. Accueil
  2. Arts et Spectacles
  3. Théâtre et comédie
  4. Rodrigue Ndzana, poète du futur

Phone 1 : (+237) 677 30 04 01
Phone 1 : (+237) 679 83 63 65
Phone 1 : (+237) 677 30 04 01


Au coeur des cultures d'Afrique et du Monde.
Site web d'information spécialisé pour la promotion de la culture et des artistes au Cameroun, en Afrique et ailleur.

Essos, Yaoundé, Cameroun
Email : contact@hanoscultures.com
site web : www.hanoscultures.com

© 2010-2018 Hanoscultures, tous droits réservés. Powered by TOPNET SOLUTIONS

  • Accueil
  • Music
  • Littérature
  • Arts et Spectacles
    • Danses d'ici et d'ailleurs
    • Mode et design
    • Peinture et vernissage
    • L'art de la performance
    • Photographies et clichés
    • Théâtre et comédie
    • Sculptures et formes
  • Cinéma
  • Patrimoine
  • Tourisme
  • ?