Littérature

Son titre « Munyal » a été plébiscité par les membres du jury.


 Couverture de "Munyal"

Paru aux éditions Proximité de Yaoundé, « Munyal » (qui signifie la Patience en langue Fulfuldé) est le titre du roman qui lui vaut cette belle distinction du Prix de Littérature 2019. Ledit prix lui a été décerné le 17 mars dernier par la presse panafricaine à l’occasion du salon du Livre de Paris.

Présent au Salon du livre de Paris, Bidoung Mkpwatt, le ministre camerounais des Arts et de la Culture n’a pas manqué de saluer la prouesse et davantage le talent reconnu de cette auteure de 44 ans. Une performance qui, pour lui, est le résultat d’un parcours atypique. Soulignant au passage que la démarche de l’auteur dont le premier roman paru « Walaande » (l’art de partager un mari) paru en 2011 est de parler des conditions de la femme dans notre société et valoriser son action, à travers la littérature.

Le Prix panafricain de la littérature créé en 2018 a un jury entièrement composé de journalistes originaires d’Afrique sub-saharienne. La remise du au Salon du livre de Paris est rattachée à une approche marketing qui permet de donner de la visibilité aux auteurs et à la littérature africaine. D’autant que ledit rendez-vous accueille chaque année de millions de lecteurs. Pour donner de la visibilité à la littérature africaine.

L’écrivaine née à Maroua a remporté le Prix panafricain de Littérature 2019 dans la catégorie féminine. Dans la catégorie masculine, le prix est revenu à l’écrivain ivoirien Armand GAUZ pour son roman « Camarade Papa », paru aux Éditions Le Nouvel Attila, Paris.

Yves Julien Bey