Immédiatement après le décès de l’auteur de la chanson “Un Ngouo Ya”, El Hadj Ibrahim Mbombo Njoya a salué le talent de l’un des pionniers de la musique moderne Bamoun.
Le sultan Roi des Bamoun, Sa majesté El Hadj Ibrahim Mbombo Njoya
Le vendredi 12 juin 2020, ne sera pas une journée ordinaire pour le peuple Bamoun. L’histoire se rappellera que c’est à cette date que l’un des pionniers de la musique moderne Bamoun et notable à la cour royale s’en est allé. Sensible à cette réalité éprouvante, Sa Majesté le sultan roi des Bamoun a personnellement présenté ses hommages au « griot moderne ».
Je salue, a-t-il écrit, la mémoire de ce musicien de renom qui, par sa guitare et ses chansons riches en enseignements, a été depuis les années 1990, l’un des pionniers de la modernisation la musique Bamoun. Le succès de cet artiste au-delà du continent à fait rayonner les valeurs du peuple Bamoun. C’est d’ailleurs en raison la capacité à valoriser cette identité qui lui a valu le titre de « Nji » à la cour royale auprès du roi Mbombo Njoya.
El Hadj Ibrahim Mbombo Njoya a dit mesurer pleinement la douleur et l’affliction de sa famille biologique. Ainsi que celles de toute la communauté Bamoun d’ici et d’ailleurs. Il termine son texte en adressant aux personnes pour qui Nji Claude Ndam était si cher, ses condoléances les plus attristées.
En guise de conclusion et d’adieu, le roi mentionne que Nji Claude Ndam était un grand talent et une valeureuse figure qui mérite que son âme puisse reposer dignement en paix.
Bertrand Tounyiel